Journées Européennes du Patrimoine 2023
Exposition « Les chapelles de Taulignan » à la chapelle du Pradou : Les vendredi 15-09 et samedi 16-09 de 10-12h et 14-18h et le dimanches 17 de 10-12h.
Exposition « Les chapelles de Taulignan » à la chapelle du Pradou : Les vendredi 15-09 et samedi 16-09 de 10-12h et 14-18h et le dimanches 17 de 10-12h.
L’association participe à la mise en valeur de notre village, par la réalisation, l’installation de panneaux signalétiques.
A ce jour, septembre 2024, une vingtaine de panneaux ont été mis en place;
Ci-dessous, le plan du bourg avec localisations de ces panneaux :
Septembre 2024 :
18 aqueduc Clavelle b-compressé
19 croix de la route de Nyons 2-compressé
21 fontaine transhumance2-compressé
Septembre 2023 – Deux nouveaux panneaux signalétiques ont été installés à la Chapelle du Pradou
Juin 2021 – un nouveau panneau signalétique dans le bourg – rue des fontaines : Maison Soudan.
Des panneaux signalétiques ont été installés dans le bourg.
En voici les lieux sur le diaporama ci-dessous.
Ci joint le plan du bourg et sa signalétique :
Samedi 21 septembre 2019, nous avons organisé une randonnée à la découverte d’une cabane de charbonniers, dite des « Italiens » située dans les bois communaux de Taulignan
La marche sur sentiers de terre avec comme point de départ le parking de la chèvre à Taulignan était de 6,3 kms AR et 220 m de dénivelé.
Cette randonnée permet de découvrir la végétation des bois de Taulignan et les traces de l’exploitation du charbon de bois, notamment les vestiges de la cabane dite des « Italiens » que nous envisageons de restaurer.
En août 2019, le site a été fouillé officiellement par des bénévoles dont un archéologue JC Mège et un murailleur L Ginoul-Cagin, qui ont réalisé inventaire et mis à jour notamment un conteneur de parachutage américain de 1944 destiné au maquis de la Lance.
A l’initiative de l’association Sport Nature Aventure de Taulignan, un projet de reconstruction de cette cabane de charbonniers dite des « Italiens » dans les bois de Taulignan est à l’étude. L’association des Onze Tours a décidé de s’associer à ce projet.
Nous avons donc dans un premier temps essayé de faire un bref historique de ce type d’exploitation forestière et des hommes qui y ont été associés.
La production de charbon de bois dans notre région et dans l’ensemble du Dauphiné a été relativement importante dans la première moitié du XXe (1). Le charbon de bois était à l’époque très utilisé pour la métallurgie du fer et de l’acier, pour la verrerie et la cuisine (usage des « potagers »).
Le travail du charbonnier est rude et saisonnier. Son travail consiste, en premier lieu, à couper le bois nécessaire à la fabrication du charbon de bois, éventuellement après avoir débroussaillé le terrain et en fonction des recommandations du patron, propriétaire ou locataire de la coupe. Ce bois est ensuite transporté, sur le dos ou sur des traîneaux, jusqu’à une plateforme où sera édifiée la charbonnière. Le charbonnier devra également récolter de la feuille puis de la terre pour recouvrir le bois de la charbonnière avant de la mettre «à cuire ». L’utilisation dans la deuxième partie du XXe des fours métalliques facilitera la production.
Dans le même temps, il va construire son logement sur place, dans lequel il va vivre avec ses compagnons de travail ou sa famille, car il faut être en permanence à pied d’œuvre, en particulier au moment de la combustion de la charbonnière, pour surveiller 24 heures sur 24 le travail en train de s’accomplir. Quand le charbon de bois est prêt, le patron vient en prendre livraison. Le charbonnier n’a pas à se déplacer. Il ne maîtrise en aucune manière les circuits qui commercialisent sa production. Ces charbonniers travaillaient pour des entrepreneurs locaux qui devaient les payer au quintal (1).
Ce travail de bûcherons et charbonniers était dans la Drôme, essentiellement effectué par des italiens, des Bergamasques en particulier qui viennent exercer leur métier dans le Vercors, dans le Diois et dans les Baronnies (2). Si la présence d’étrangers en Drôme en 1911 est faible (à peine 1% recensé), celle des italiens représente plus de la moitié et va tripler dans les années 1930 (3). Les bûcherons et charbonniers travaillent dans les villages disséminés dans le massif du Vercors. Ils exercent leur métier à Bouvante, dans le Royans et dans le Diois. Pour ces travailleurs de la forêt, « l’aventure de l’émigration se décline de deux manières : un mouvement passager et souvent cyclique correspondant au temps de la saison, qui se termine par un retour au pays natal, et un second mouvement conçu comme définitif, en vue d’une intégration progressive au pays d’accueil ». Nombre de ces italiens vont d’une commune à l’autre, d’une soierie ou d’un chantier forestier ou de charbonnage à un autre (3).Les Italiens cherchent à s’intégrer rapidement et les mariages mixtes sont de plus en plus nombreux : plus de 150 soit 16 % des familles en 1926. Les naturalisations suivent le même mouvement avec 255 en 1926 et un millier dix ans plus tard.
Le charbonnier vit donc une triple mobilité : celle liée à l’émigration, d’Italie vers la France, celle liée à ce métier particulier qui le fait bouger en fonction des coupes de bois, celle également du travailleur saisonnier qui se déplace au gré des petits boulots possibles. Il est le type même du travailleur mobile, peu contrôlable, un jour sur une coupe, le lendemain ailleurs. Mobilité lisible dans les déplacements d’une famille au cours d’une vie. Mobilité lisible sur plusieurs générations dans une même famille. L’intégration du charbonnier à la société locale a commencé du jour où aux groupes d’hommes ont succédé des familles, où quittant la cabane en forêt, il a installé femme et enfants dans une maison en pierre au village. La cabane en forêt, où il dormait au moment de la combustion de la charbonnière, devenait alors «résidence secondaire » pour la famille, cabanon du dimanche, cabane de jeu pour les enfants qui éprouvaient un grand plaisir à venir jouer les robinsons le temps d’un dimanche, le temps de quelques jours de vacances (1).
Ce passage de la forêt au village a été le premier pas vers l’abandon du métier. Beaucoup de charbonniers, à partir des années 1930, ont commencé à trouver d’autres activités. Si le métier de charbonnier a été le premier travail exercé à l’arrivée, c’est aussi celui qu’on a volontiers abandonné pour revenir au statut de paysan en prenant une ferme ou en trouvant d’autres types d’activités : exploitant forestier pour son propre compte, ouvrier agricole, employé des Ponts et Chaussées ou des Eaux et Forêts, épicier, ouvrier en usine ou dans une entreprise de travaux publics, carrier, etc… (1).
Et à Taulignan, que savons-nous des charbonniers ?
Il semble que les charbonniers qui ont travaillé aux coupes des bois de Taulignan s’inscrivent dans le schéma détaillé précédemment. L’un des derniers charbonniers ayant utilisé la cabane dite des « italiens » soit un sieur Milesi né en 1898 à San Giovani Bianco, région de Bergame en Italie. San Giovani est un village de fond de vallée alpine où la démographie est forte et l’immigration définitive à partir de 1925 est également importante.
Il serait venu 3 années à partir de l’âge de ses 20 à 22 ans comme bucheron en saison à Taulignan faire du charbon de bois. Puis il aurait émigré définitivement à Taulignan. La cabane était utilisée lors de la chauffe du bois. Les patrons (marchands de bois) auraient été après la seconde guerre mondiale basés à Valréas.
Au souvenir d’un de ces enfants, le toit était fait de branchages et de terre. La production de charbon de bois se serait arrêtée aux environs des années 1950. A partir de 1955, la famille a exploité une ferme au Condamines. Une partie de la famille Milesi réside toujours dans notre commune.
Une centaine de personnes sont venus voir l’exposition sur les transformations de Taulignan au XIXe siècle à la chapelle du Pradou, Samedi et dimanche 10 -12h et 14h-18h.
L’association a proposé une visite du village le samedi à 15h et un circuit découverte : Chapelle Saint Pierre, cimetière et distillerie de lavandin (2 km, durée 1h30) le dimanche matin à 10h.
Le circuit découverte a proposé une étude géologique du paysage, la présentation de l’historique de la chapelle St Pierre, Nous avons ensuite fait un arrêt pour découvrir la tombe de GH Pingusson architecte qui a notamment travaillé au projet de la vialle à Grillon. Pour plus d’informations nous vous renvoyons à l’article (Pingusson). Mr Théolas a ensuite expliqué le fonctionnement de la distillerie de lavandin.
Le village de Taulignan s’est fortement développé au XIXe siècle, sous l’effet notamment de l’industrialisation et de l’augmentation de la population qu’elle a provoquée. Les rues de l’ancien bourg castral ont été élargies, des maisons et bâtiments anciens ont été reconstruits ou agrandis, des bâtiments nouveaux sont apparus. Ces grands travaux nous ont laissé de nombreuses traces dans les archives : grands « plans d’alignement » ou de « redressement », plans de projets d’architecture pas toujours réalisés, etc. Ce sont tous ces documents d’archives qui seront présentés et commentés dans cette exposition. Une analyse du recensement de 1861 permettra de mieux connaître la population de ce bourg lors de cette période.
L’exposition est ouverte à tous les : vendred1 10-12h, samedi 10-12h et 15h -19h, dimanche 10-12h, du 1 mars au 25 mars 2018. Des visites guidées de groupe seront possibles sur réservation, éventuellement en dehors de ces heures.
Contact : lesonzetours@gmail.com ou 06 75 97 97 67.
Dans la continuité des journées européennes du patrimoine, une visite de Châteauneuf de Mazenc a été organisée le 18 septembre, en collaboration avec l’association du patrimoine de ce village. Notre guide G Hennebique nous a fait visiter la chapelle du Mt Carmel, visite du village à pied, de l’église de la tribune.
Un douzaine de participants sont venus à cette visite.
Crédit photos F Lousberg
Les Journées Européennes du Patrimoine se sont déroulées les 16 et 17 septembre.
Nous avons eus le plaisir d’accueillir une trentaine de visiteurs à notre exposition sur le bâti de Taulignan à la chapelle du Pradou.
La visite guidée du village a rassemblé une quarantaine de personnes.
Diaporama, crédit photos G Gosselin
Une soixantaine de marcheurs ont parcourus le circuit de découverte des cabanons (5 kms) sur le plateau du Paradis lors des sorties du samedi et dimanche, à la découverte de ce patrimoine agricole. Cette visite commentée a été accompagnée notamment de commentaires géologiques.
Diaporama, crédit photos Boissier
Taulignan est un « bourg castral ». Les remparts sont assez bien conservés et possèdent encore onze des quatorze tours anciennes. Deux d’entre-elles, carrées, datent de l’époque médiévale.
Des deux portes d’origine, la seule qui soit conservée est la porte Nord ou porte d’Anguille probablement reconstruite aux XVe – XVIe siècles. Un grand nombre de maisons du village ont de très belles façades des XVe, XVIe et XVIIe siècles.
Sur le plan du vieux village de Taulignan sont indiqués une douzaine de lieux ou de bâtiments historiques. Certains sont présentés sur des panneaux d’information (n° 1 à 7).
En cliquant sur les liens ci -dessous vous pouvez télécharger le dépliant des sites remarquables du bourg de Taulignan :
Sous un soleil radieux, nous nous sommes retrouvés pour la visite guidée de Sérignan du comtat, de la vieille ville, des restes des remparts et des chateaux. Notre guide nous a notamment fait comprendre le système d’approvisionnement en eau des fontaines, lavoir, canaux du beal qui a notamment permis le fonctionnement de moulins.
Cette visite suivie d’un pique nique dans le parc, c’est poursuivi par la visite du Naturoptère et de l’Harmas de JH Fabre.
Vous avez été nombreux une trentaine à répondre à notre invitation pour la visite des carrières du Rouvergue de Grignan, samedi 2 avril 2016.
L’association reconnaissance 2.0 (reconnaissance2.0@gmail.com) nous a accueilli et nous a fait visiter les deux carrières aujourd’hui mise en valeur.
Ces carrières à ciel ouvert présentent des parois de près de 10m de hauteur 50 m de long par endroits, parfaitement taillées à la main.
Il subsiste aussi plusieurs « bories » ainsi qu’une maison et des puits, témoins de la vie quotidienne des carriers et bergers de la région.