Chapelle du Pradou – signalétique
Conservation du Patrimoine
Exposition novembre 2023
Une exposition de photos de Taulignan hier et aujourd’hui a eu lieu en novembre 2023
JEP 2023
Journées Européennes du Patrimoine 2023
Exposition « Les chapelles de Taulignan » à la chapelle du Pradou : Les vendredi 15-09 et samedi 16-09 de 10-12h et 14-18h et le dimanches 17 de 10-12h.
Croix de Jubilée – route de Nyons
La croix de jubilée, route de Nyons a été renversée par un camion qui est inconnu. Cette croix a été érigée le 9 janvier 1851 et avait été restaurée en 2005 par l’association des Onze Tours.
Notre association après conseils demandés auprès de la conservation du patrimoine, s’est attelé à rechercher les moyens de sa restauration. Cette croix antérieure à 1905 est considérée comme un bâti, propriété de la municipalité.
Comme vous pouvez le constater sur les photos ci-dessous, la colonne remplacée en 2005, n’est pas réparable et la croix proprement dit en morceaux.
Des artisans locaux : tailleur de pierre (Mr Françon) et ferronnier (A Viret) ont réalisés des devis acceptés par le conseil municipal. Une subvention départementale a été obtenue par la municipalité. Le montant de ces deux devis sont de 4230 euros (TTC).
Une pierre (linteau de grange) pouvant être taillée a été mise à la disposition de la municipalité per JP et L Berger. Cette pierre a été prise en charge en mars 2023 par le tailleur de pierre.
Notre appel aux dons spécifique à cette restauration, nous a permis de recueillir 2060 euros. Nous avons remis officiellement ses dons à la municipalité lors de la cérémonie des vœux du maire le 31-01-2023. Nous remercions l’ensemble des donateurs et nous sommes ravis de l’intérêt porté à ce petit patrimoine.
Les morceaux de la croix ont été soudés, la photo ci-dessous vous montre ce travail.
JEP 2021
Journées Européennes du Patrimoine les 18 et 19 septembre 2021
- Visite gratuite du village samedi 18 septembre
- Exposition sur les fontaines, lavoir du village, diaporama sur les vêtements sacertodaux à la chapelle du Pradou.
- Petite randonnée à la découverte de la source Clavelle (durée 1h) : dimanche 19 septembre
Cabane des charbonniers dite des « Italiens »
A l’initiative de l’association Sport Nature et Aventure (SNA), nous avons décidé de nous associer à la sauvegarde de cette cabane et du balisage d’un circuit de randonnée. Une étude historique de cette cabane et de son utilisation a été entreprise, un résumé est à consulter : charbonniers – historique -21-07-19
Une fouille archéologique a été effectuée sous la direction de JC Mège (archéologue) entre août et novembre 2019. Un grand merci à l’ensemble des participants de notre association, de SNA et de l’association « Une Pierre sur l’Autre ». Il s’agissait là de préparer le chantier de restauration participatif qui devrait être organisé à la belle saison en 2020.
Notre association s’est engagée à participer à ce chantier pour 2020, notamment à son aspect financier dont le montant reste à définir.
Panneaux signalétiques
L’association participe à la mise en valeur de notre village, par la réalisation, l’installation de panneaux signalétiques.
A ce jour, septembre 2024, une vingtaine de panneaux ont été mis en place;
Ci-dessous, le plan du bourg avec localisations de ces panneaux :
Septembre 2024 :
18 aqueduc Clavelle b-compressé
19 croix de la route de Nyons 2-compressé
21 fontaine transhumance2-compressé
Septembre 2023 – Deux nouveaux panneaux signalétiques ont été installés à la Chapelle du Pradou
Juin 2021 – un nouveau panneau signalétique dans le bourg – rue des fontaines : Maison Soudan.
Des panneaux signalétiques ont été installés dans le bourg.
En voici les lieux sur le diaporama ci-dessous.
Ci joint le plan du bourg et sa signalétique :
Plaque en fonte du réseau des eaux de Taulignan
Plaque en fonte du réseau des eaux de Taulignan – 1886
Au XIXe siècle, les fontaines de Taulignan étaient alimentées par la source Clavelle, située au NE du bourg, près de la Rialhe. Le débit de cette source devenant insuffisant, la municipalité a signé, le 12 mai 1882, une convention avec M Félicien Thomas, moulinier en soie. Selon ce contrat, M Thomas s’engage à capter des sources en contrebas des bois de Taulignan et à construire une canalisation suffisante pour conduire cette eau jusqu’à la place du Château. Ce qui nécessite la construction d’un tunnel de 400m sous la colline des Buissières, au nord du quartier Auzières.
M Thomas s’engage à fournir à la commune un débit constant de 125 lignes d’eau (soit 125 l/min). En contrepartie, il pourra vendre le surplus à des particuliers, sous réserve de fournir la commune en priorité.
M Thomas s’engage à faire faire tous les travaux à ses risques et périls et à entretenir et garantir l’installation pendant 10 ans. La municipalité s’engage, en contrepartie des 125 lignes d’eau, à lui verser 5000F à la réception des travaux, puis 5000F au bout des 10 ans de garantie. la fin de cette période de 10 ans, la commune devait devenir entièrement propriétaire du réseau, M Thomas se gardant le bénéfice de l’exploitation des lignes d’eau concédées à des particuliers.
Après de nombreuses péripéties administratives, le réseau des « eaux Thomas » sera mis en service le 5 octobre 1886. M Thomas n’attendra pas 10 ans pour céder son ouvrage à la commune : dès le 18 octobre 1888, il vend tous ses droits à celle-ci contre une rente viagère de 730 F par an.
Ce réseau est toujours en partie en service 130 ans plus tard, incorporé au réseau actuel. Le tunnel des Buissières en particulier a dû être réparé plusieurs fois, entre-autre suite à un éboulement en 1910, puis en 1978 suite à l’obstruction des canalisations par le calcaire.
Les 125 lignes d’eau attribuées à la commune étaient réparties entre les différentes fontaines publiques. Le débit de chacune des fontaines était régulé par des vannes situées sous la chaussée et protégées par des plaques en fonte. C’est l’une de ces plaques qui a été retrouvée récemment et restaurée par les services techniques de Taulignan. Elle porte la mention « Fontaines de Taulignan – 1886 » et date donc de la mise en service du réseau Thomas.
Source : AD Drôme – EDEPOT93/130 – 1O2 Canalisations JP Berger – mars 2019
Cette plaque est aujourd’hui visible par tous dans la salle d’exposition de la commune de Taulignan.
Chartes de Taulignan – exposition Mars 2019
Exposition de quelques chartes de Taulignan restaurées
De quoi s’agit-il ici ? Outre un registre du cadastre de 1665, ni plus ni moins que des éléments les plus anciens de notre patrimoine, sous la forme de 7 parchemins du XIIIe au XVe siècle, dont sont exposés 4 originaux et 3 reproductions (ces dernières pour des raisons pratiques, la taille des originaux ne leur permettant pas d’entrer dans une vitrine).
Ce sont des parchemins, c’est-à-dire des documents écrits sur des peaux d’animal, généralement mouton ou veau, parfois cousues l’une à l’autre, qui servaient de support aux actes importants.
Ces documents sont appelés « instruments » : ce sont des actes juridiques établis par une personne habilitée, le plus souvent un notaire, car c’est une des rares personnes à savoir écrire, et qui spécifient les dispositions d’un accord entre deux parties, d’une convention, d’un engagement, et qui serviront par la suite de référence pour l’exercice d’un droit.
Ces actes sont rédigés en latin qui est partout la langue de l’écrit au Moyen Âge, l’occitan étant chez nous comme dans tout le Midi la seule langue parlée du XIIe au XVIe siècle, mais que pour Taulignan l’on ne retrouve pas dans les chartes. On a par contre l’occitan à l’écrit à Taulignan dans les comptes consulaires, c’est-à-dire la comptabilité de la ville tenue par, ou au nom, des consuls (consols) de 1455 à 1539, avec quelques cahiers en latin. Le français n’apparaît à Taulignan dans aucun document avant 1539 date à laquelle le premier François, le roi Français Ier (prononcer les deux [franswè]), le rend obligatoire à l’écrit par son ordonnance de Villers-Cotterêts du 25 août.
Ces textes, rédigés en latin donc, sont généralement construits sur le même modèle, un peu à la manière de nos actes notariés, avec au début indication de l’année (on se souvient que le calendrier julien ne correspond pas au nôtre avant 1582) et, à la fin, mention du lieu, des différents témoins, de l’ordre d’une demi-douzaine ou plus, et du notaire qui a rédigé l’acte. Dans la plupart des cas est appendu un sceau mais ceux-ci n’ont bien souvent pas survécu au passage du temps (et des lecteurs successifs…)
Comme on pourra le constater, le contenu de ces actes est loin d’être immédiatement accessible, que ce soit en raison de la langue employée (même si le latin n’est pas très difficile) ou en raison de l’écriture (même si l’on est familiarisé avec la paléographie) ou encore à cause de leur état de conservation. Si bien que rares sont les personnes susceptibles de les lire si l’on n’a pas fait l’École des chartes. L’historien non professionnel pourra toutefois avoir recours aux résumés que l’on peut trouver dans les inventaires d’archives dressés par les archivistes comme André Lacroix ou, comme c’est le cas pour quelques-unes de nos chartes, s’il l’on a la chance de tomber sur une traduction française qui en a été faite vers le milieu du XVIe siècle.
JC Rixte
Le vernissage du 2 mars 2019 a rassemblé une trentaine de personnes, nous vous espérons nombreux à venir à cette exposition.
Cheminée
Notre association continue à préserver le patrimoine bâti de notre village. Le conseil d’administration a décidé de se porter acquéreur d’une cheminée monumentale qui était encastrée dans une maison des petits remparts et date probablement du XVIe. Celle-ci est aujourd’hui entreposée dans un local communal en attendant de lui trouver un lieu d’exposition.
Nous remercions Mr le maire d’accepter de stocker cette cheminée et nous remercions également les employés municipaux, Mr Jouve et Mr Guyon Régis qui ont réalisés le transport.