Sarcophage mérovingien

Sarcophage mérovingien

Ce sarcophage a été trouvé dans l’ancienne chapelle St. Martin, datée du XIe au XIIIe siècle. Cette chapelle  est actuellement incorporée dans la ferme St. Martin.

En 2012, Mme Bois, sa propriétaire, a proposé au groupe archéologie des 11 tours de l’étudier avant sa restauration. Ce qui a été fait, sous la direction de JC Mège, archéologue et directeur du musée d’histoire et d’archéologie de Nyons.

Lors des travaux qui ont suivi, les ouvriers ont découvert un sarcophage à 30 cm de profondeur sous l’ancienne cuisine. Il était vide, mais de nombreux ossements étaient dispersés à proximité.

Mme Bois nous aussitôt appelé et JC Mège a pu le dater, par sa forme et la présence d’une cavité céphalique, du VIIe ou du VIIIe siècle soit de l’époque mérovingienne. Donc de la même époque que le fragment de pilier de chancel à entrelacs qui est déjà exposé dans cette salle.

Ces deux objets montrent qu’il existait un lieu de culte bien avant la chapelle du 11e siècle.

Le sarcophage a été entreposé à proximité et Mme Bois a proposé de le donner à la commune si l’on trouvait un endroit pour l’exposer.

L’idée a fait son chemin et il a été proposé au printemps dernier de le transporter dans la salle d’exposition de la commune. Ce qui a été fait grâce à l’aide efficace de R Guion, aidé d’un de ses engins, et des personnels techniques de la mairie. Les quelques membres des 11 tours présents ayant surtout apporté une aide morale du fait de leur âge et de l’état de leurs articulations.

Un grand merci à Mme Bois et à sa famille pour ce don, à M le maire et à Art et Culture pour avoir accepté de donner asile à ce souvenir vénérable de nos ancêtres.

Sa mise en place dans la salle d’exposition de la maison commune s’est faite le 1 juin 2017.

 

Crédit photos : JPB Jean-Paul Berger, W Didier Wolberg et GH Gérard Henneron

 

Temple

Le temple de Taulignan est situé à la sortie du village, sur la route de Nyons (route des Côtes des Rhône), à une centaine de mètres de la porte Nord. Il est inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historique.

Ce temple a été construit en 1868 pour remplacer la salle de prière provisoire utilisée depuis plusieurs décennies par la communauté protestante. Sa construction, dont le principe avait été adopté 30 ans plus tôt, a donné lieu à de multiples péripéties. Plusieurs projets n’ont pas abouti faute d’un terrain, d’un financement et d’un accord entre les parties en présence : municipalité, communautés protestante et catholique, autorités de tutelle (préfecture, ministère des cultes).

Le projet finalement réalisé a été conçu par N. Fontanille, architecte  à Montélimar et a couté au total environ 8000 F.

Sa forme en rotonde circulaire est assez rare. Il est surmonté d’une coupole percée de quatre fenêtres en plein cintre et portée par quatre piliers. Ces piliers, ainsi que les encadrements des ouvertures et les chainages d’angle sont en pierre de Chamaret. Les murs sont en moellons de calcaire local revêtus à l’intérieur d’un enduit blanc cassé. Des extraits du nouveau Testament sont peints au-dessus des piliers. Il est précédé d’une petite entrée rectangulaire ouvrant sur le parvis par une belle porte en noyer.

Le temple au début du 20ème siècle

carte postale temple r

La toiture, les contreforts et la porte viennent d’être restaurés (fin 2016). Notre association  à participer à la restauration de la porte du temple (3000 euros).

  • Le temple et sa toiture ronde

L’inauguration des travaux de la restauration du temple a eu lieu le vendredi 16 juin en présence de Mr le maire, de nombreux élu (es), de membres de la communauté protestante dont son pasteur, de Mme Clappier (conservatrice du patrimoine), d’artisans qui ont réalisés les travaux et d’un certain nombre de donateurs : des représentants (es) de la fondation du Crédit Agricole, de la Fondation du Patrimoine, des Onze Tours et de la Société de Sauvegarde des Monuments Anciens de la Drôme. Le président Mr Duforets de cette dernière association a remis à l’association des Onze Tours un Chèque de 2000 euros pour leur participation aux travaux réalisés pour la restauration de la porte du temple. L’association des Onze Tours pourra donc remettre à la municipalité un chèque de ce même montant.

Ci dessous quelques photos de cette inauguration (Photos :  D Wolberg)

Vallat du Loup

Il y a quelques années une réflexion avait été menée entre la municipalité et les 11tours pour la fermeture d’un puits donnant sur un ouvrage  intéressant, la rencontre de deux canalisations souterraines. Cet ouvrage situé à l’entrée du Parking de la magnanerie avait été fermé par un vitrage sécurisé afin de pouvoir admirer la belle maçonnerie en pierre dont certains éléments sont sans doute très anciens. La solution retenue s’est avérée inopportune, la buée rendant peu visible l’intérieur du puits et des malfrats ayant  éclaté le vitrage. Notre association a donc proposé à la mairie de prendre à sa charge la confection d’une grille type « fer forgé ». Travail qui vient d’être effectué par Clf Creation 17, Avenue Berthe et Louis Gras que nous remercions.

JF Boissier

article-la-tribune-du-5

 

Intervention Chapelle Saint Pierre 2014

La sauvegarde de notre patrimoine bâti et même de nos « ruines » comme la chapelle Saint Pierre située près du cimetière haut nécessite un entretien régulier. A ce titre, l’association des onze tours en accord avec les autorités municipales a réalisé un chantier de débroussaillage et de consolidation de l’existant sur ce lieu. Un ouvrier municipal a été délégué pour participer à ce chantier.

Nos remerciements aux participants de cette opération, notamment aux bénévoles : Jean-paul Berger, Jacky Bline, Marion Lestang, Aurélien Moureau et Paul Sauteron.

 

Saint Pierre – La Tribune

Mur en pierre sèche

Restauration d’un mur en pierre sèche.

stageJ3-08

copyright L. Ginoul

mur en pierre sèche et entrée de champ restauré en juin 2011

L’association « les Onze Tours » a organisé en juin 2011 un stage « pierre sèche  » encadré techniquement par L Ginoul.

A l’occasion de l’aménagement d’une entrée de champs pour accéder en tracteur, L’association a voulu montrer que l’on pouvait concilier le respect du paysage et la modernité. Une dizaine de « stagiaires » ont donc, le temps d’un week-end, restauré une cinquantaine de mètres de mur en pierre sèche et élargi l’accès au champ. Un seul impératif, qu’à la fin du travail, on ne voit pas l’intervention.

Cet exercice a contribué à la sauvegarde de notre terroir dans son identité paysagère. Il a également permis à chacun des participants de s’approprier les règles de base de la maçonnerie à pierres sèches selon ses adaptations locales (couronnement en pierres dressées, lits d’assises, etc.). Le stage leur a également permis de cerner la dimension économique d’un travail en autonomie avec les seules ressources en pierre à portée de main.

L’association estime que le partage par le plus grand nombre de cette connaissance technique et la sensibilisation au respect des composantes du paysage seront les garants de la sauvegarde de notre terroir dans sa spécificité.

Auteur : Loys Ginoul

Pour approfondir le sujet : voir le poster cliquez sur : pierre sèche

http://pierreseche.over-blog.com

http://pierreseche.over-blog.com/article-la-pierre-seche-a-taulignan-72729956.html

http://pierreseche.over-blog.com/2014/01/liens.html

 

Crédit photos : Yolla Pollity et Loys Ginoul

Place de la Fournelle

Cette place a fait l’objet d’une rénovation en 1995.

L’aménagement de cette place a été envisagé par l’association dès 1989, un projet a été proposé en 1993 et le  chantier a été réalisé par l’Association Drômoise Chantier, Animation et Vie Locale en 1995. Les onze tours ont participé financièrement a cette réalisation.

place de la fournelle -2011place de la fournelle-1996-article2

 

Crédit photos : Gilbert Fuzet

 

Bascule

La bascule était située sur la place Nord.

Lors de la session du conseil municipal du 30 novembre 1855, le maire Aymé Henri Martin expose « qu’un bureau de pesage, mesurage, jaugeage public a été établi dans la commune par arrêté préfectoral du 7 juillet 1834, mais que le tarif appliqué à l’époque ne correspondait plus à cette nouvelle bascule permettant le pesage des voitures chargées. » Le maire propose aussitôt l’application de nouveaux tarifs alignés sur ceux pratiqués à Valréas. Le projet est adopté à l’unanimité.

carte postale Bline bascule r

La bascule en 1912 – Collection Bline

En 1957, Émile Gilles, maire et conseiller général, très sensible au mouvement de modernisme, décide de lui donner un nouvel aspect. En 1957, elle a été « modernisée » par la municipalité : toit à quatre pans remplacé par une dalle de béton et murs enduits au ciment. La gestion est confiée au propriétaire du café du nord –de 1960 à 1977 Jeanne Maillet – Bline succède à M. Arnaud. À l’aide d’un carnet à souche, chaque pesée faisait l’objet d’un reçu, la commune encaissait par l’intermédiaire de la perception. Si cette fonction était assurée sans rétribution, il s’en suivait toujours un passage par le bar.

À partir de 1977, Marcel Monnier, employé municipal, fut chargé du pesage, mais l’arrivée des tracteurs  mit très vite fin à l’usage de la bascule.

En 1984 son utilisation a été officiellement abandonnée, le Bureau Départemental des Instruments de Mesure ayant constaté qu’elle n’était plus utilisée et plus en état de marche. Non entretenu, le bâtiment s’est lentement dégradé : il a été question, en 1995, de le démolir.

bascule avantbascule 7

La bascule en 1990                          en 2010

L’Association des Onze Tours a alors décidé, en 2003, de proposer sa restauration: ouverture mettant en valeur le mécanisme, reconstruction du toit tel qu’il était à l’origine, crépi à la chaux. Les frais de restauration, excepté une subvention de 25% du Conseil Général, on été entièrement pris en charge par l’association.

Crédit photos : Gilbert  Fuzet

Après quelques années sans visite, la bascule a subi un nettoyage de printemps par les bénévoles de l’association en mai 2018. Le mécanisme de pesage est de nouveau visible et une représentation de son été initial (photo d’une carte postale) a été accrochée.

 

 

L’intérieur de la bascule en 2018

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Chapelle Saint Pierre

Cette chapelle daterait de la 2e époque romane [XIIe-XIIIe s] et n’est plus utilisée pour le culte depuis plusieurs siècles. Transformée en grange au 19 e siècle, elle possédait encore un reste de toit en 1905 (voir la carte postale de l’époque).

Dans les années 80 elle était en ruine et envahis par la végétation. A partir de 1994, l’Association des 11 tours l’a dégagée de la végétation et des déblais tombés de son toit et de ses murs. Parallèlement, l’association a initié un projet de consolidation de l’existant: demandes d’autorisations, recherche d’un financement. Cette restauration a été réalisée en 1996, dans les règles des monuments historiques, à savoir: blocage de l’existant avec remise en place de quelques pierres dont l’emplacement était évident, mais en aucun cas réfection.

Cette réalisation, en partie financée par les onze tours, a été effectuée avec le concours du Conseil Régional, du Conseil Général, de la Commune, de la Sauvegarde de l’Art Français et de la Société de Sauvegarde des Monuments Anciens de la Drôme.

carte postale Bline SPr

Chapelle Saint  Pierre en 1905 – Collection Bline

 

Chapelle Saint Pierre avant   restauration

Chapelle Saint Pierre lors des travaux

 

 

 

 

 

 

 

Chapelle Saint Pierre aujourd’hui

plaque-chapelle St Pierre

La plaque explicative

chapelle St pierre- article2-1994

Une nouvelle intervention de notre association a eu lieu en juillet 2011 afin de  retirer les végétaux pouvant entrainer des dégradations.

2011 07 14 Chap. St.Pierre 002

Défrichage 2011

2011 07 14 Chap. St.Pierre 009

Défrichage 2011

 

 

 

 

 

 

 

 

Crédit photos : Jean François Boissier

 

Intervention 2014

et pour plus d’information cliquez : CHAPELLES